Comme Alfred Sauvy et contrairement à une opinion courante tenace, l'A. estime qu'il faut "être nombreux pour être riches". Autrefois un tel axiome eût été soutenu pour des raisons politiques, mais ce sont des motifs économiques qui le légitiment de nos jours, car un rajeunissement économique est impossible sans rajeunissement démographique. Vu le retard de la France, l'A. préconise de favoriser financièrement une politique de la famille. D'autre part, et c'est la plus grande originalité de l'ouvrage, il faut encourager une immigration "dynamique", c'est à dire qui puisse être rapidement intégrée à la notion. Il répudie donc en réaliste toute immigration que la couleur ou la religion écarte pratiquement d'une assimilation rapide (Antillais, Africains, Nord-Africains)

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