Index des noms

La première partie, consacrée au "langage" du mythe comporte quelques définitions opératoires indispensables et fait le point, dans son premier chapitre, de l'état présent des travaux dans le domaine du structuralisme figuratif tandis que les deux chapitres suivants s'attaquent à la critique du structuralisme formel. La deuxième partie insiste sur le réalisme des figures mythiques et sur la topique antagoniste des configurations structurales. Le chapitre quatre examine ces tensions et ce dynamisme dans la peinture, le chapitre cinq élucide un point de méthode : le passage de la psychocritique à la mythocritique ; le chapitre six prend un exemple de ce que Leibniz aurait appelé l'"antitypie" de la matière symbolique, tandis que le chapitre sept insiste sur la persistance du mythe. La troisième partie montre comment les mythocritiques rassemblées sur une époque - ici le XIXe siècle - et une société données, appelaient une mythanalyse ; cette mythanalyse tente d'entrevoir, derrière les exemples concrets de la mythocritique textuelle, le jeu dynamique par lequel un groupement humain lié par un destin culturel agence ses craintes et ses désirs, ses visées et ses visions du monde, pour constituer l'âme par laquelle il s'identifie et survit en tant que tel à travers les avatars et les vicissitudes du devenir. Le chapitre huit examine comment le XIXe siècle glisse progressivement des mythes "dramatiques" et "clairs obscurs" de Prométhée à ceux ce l'intimité "mystique", tandis que le chapitre neuf pose le problème du "Mythe du XXe siècle" et permet de situer mythanalytiquement, en conclusion, notre moment et notre configuration méthodologiques.

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