000 09262 a2200481 4500
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101 _afre
200 _aLa Responsabilité
_bLIVR
_eLa condition de notre humanité
_fMonette Vacquin (dir.)
210 _aParis
_cAutrement
_d2002
215 _a287p.
225 _aMorales
_v14
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345 _a8
545 _fMonette Vacquin
_hp.10-17
_iPréface
545 _hp.19-115
_nL'HERITAGE
545 _fClaude Birman
_hp.20-33
_iLa loi, le peuple et la terre. L'étude des textes du patrimoine religieux du monde occidental peut-elle éclairer nos difficultés contemporaines ? Dans la lecture qu'il fait ici de l'Exode, Claude Birman reconnaît une situation de "socialité perverse", exacte inversion de l'Etat de droit, et dans laquelle c'est le fondement du lien social qui vacile et s'obscurcit. Il donne à entendre que c'est seulement dans les situations de menace et de crise que la redécouverte de "l'évidence légale fondatrice" peut avoir lieu : le choix de la loi qui délivre contre les contraintes qui asservissent
545 _fAndré Sénik
_hp.34-50
_iDéterminisme et liberté : l'interminable débat ? Comment se pose, dans l'histoire de la philosophie, le débat entre liberté et responsabilité? André Sénik interroge les termes contemporains de ce que David Hume nommait "la question la plus épineuse de la métaphysique". Refusant la condamnation à choisir entre " le libre arbitre et le déterminisme, ce qui reviendrait à faire le sacrifice soit notre moralité, soit de notre rationalité", il dégage une causalité propre au sujet humaine, issue de son enracinement dans l'univers symboliques
545 _fMylène Baum-Bothol
_hp.51-71
_i"Après vous, Monsieur". Sur le chemin est en quête de l'humanité, Emmanuel Lévinas fait entendre une voix singulière dans notre siècle raisonneur et soud à l'altérité. Le visage d'autrui, source de toute obligation, parole avant que d'autrui, source de toute obligation, parole avant que d'être image et dont l'écoute prime la vision, s'est imposé comme l'emblème d'une pensée hantée par la question de la responsabilité et pour laquelle l'éthique précède la raison et échappe à ses limites. Mylène Baum-Botbol présente ici cette oeuvre resplendissante de modestie et de grandeur
545 _fJean Greich
_hp.72-89
_iL'amour du monde et le principe responsabilité. La responsabilté n'est pas seulement une vertu. Elle est le fondement même d'une conception inédite de l'éthique, que Hans Jonas développe dans le Principe responabilité Jean Greisch explore ici des aspects essentiels de l'oeuvre du grand philosophe : le sentiment de menace et l'obligation envers l'avenir comme repères essentiels de l'exigence éthique. Et invite à considérer la peur non comme faiblesse ou pusillanimité mais comme signal mobilisateur précédant l'art de se poser les bonnes questions
545 _fHans Jonas
_hp.90-93
_iExtrait du "Principe responsabilité"
545 _fLabrusse-Riou
_hp.94-115
_iEntre mal commis et mal subi : les oscillations du droit. Recherche des coupables, ou dédommagement des victimes? Entre sanction et réparation, le droit met l'accent tantôt sur l'auteur du dommage, tantôt sur celui qui en est l'objet. Catherine Labrusse-Riou retrace ici l'histoire et les avatars du concept juridique de responsabilité civile, et fait apparaître une question fondamentale : si la substitution de l'indemnisation à la sanction présente des avantages sociaux évidents, celle-ci ne risque-t-elle pas, pour chaque citoyen, de dissoudre le sens de sa responsabilité ?
545 _hp.117-197
_nEN QUELS TERMES ?
545 _fElisabeth de Fontenay
_hp.118-131
_iQuelque chose comme du donné...Comment décider, quand la complexité des situations issues de la modernité se conjugue avec la perte de toute référentialité ? Elisabeth de Fontenay fait de la traversée de l'indécidable la grandeur de l'acte responsable. Et de la préservation du pouvoir de décider, le contenu même de ce que nous devons à l'avenir, qui se prépare mais ne se programme pas
545 _fBernard Edelman
_hp.132-144
_iRestons sauvages. A l'épicentre d'un seïsme, désarrimés de notre généalogie, de notre espace, de notre finitude, ce n'est pas notre esprit de conquête qui fait défaut, c'est la nature qui se dérobe. L'occident tecknicien se trouve pris au piège de sa propre maîtrise, et l'épopée de la raison se meut en tragédie de la raison. Au moyen de quoi réenchanter le monde ? Bernard Edelman se risque à cette pressante question
545 _fEmmanuel Diet
_hp.145-165
_iDe culpabilité en responsabilité. Pour la psychanalyse, désirer n'est pas coupable ; en revanche, on est responsable de ses actes. Une distinction aussi essentielle a eu la grandeur d'arracher le désir à la culpabilité dans laquelle l'avaient plongé des siècles de culture judéo-chrétienne. Mais un glissement contemporain pousse à la toute-puissance du désir, à la dissolution perverse de la culpabilité qui est pourtant le signal interne de l'autre, la limite à mon emprise et, par là même, le terreau de la responsabilité : le sujet est et demeure comptable de ses actes
545 _fDany-Robert Dufour
_hp.166-181
_iNommer pour penser, la tâche des intellectuels. Qu'est-ce qu'un intellectuel ? la question vaut d'être posée en ces temps de grande confusion. L'intellectuel a une responsabilité sociale, la fonction de nomination. Mettant en mots, notamment ce qui émerge de nouveau, il est de ceux qui nourrissent le lien social, évitant que soient rejetés dans les marges ceux qui ressentent ou subissent sans pouvoir dire
545 _fDaniel Bougnoux
_hp.182-197
_iMédias, démocratie et droit de réponse. Au-delà du peudo-débat sur la responsabilité pédagogique des médias, la premières urgence est de savoir sur quoi joue leur pouvoir, sur quel ressort psychique et sur quel jeu social. On ne peut manier les outils de l'information sans prendre la mesure de l'excitation qui l'accompagne et qui peut être à l'origine de débordement immaîtrisables
545 _hp.199-279
_nINCONDITIONS
545 _fMarie-Angèle Hermitte
_hp.200-225
_iLe droit dans le drame de la transfusion sanguine. Une tragédie d'une telle ampleur, et d'une telle nature, qu'elle laisse incrédule le drame de la transfusion sanguine n'émane sans doute pas d'un dessein réfléchi d'inoculer une mort certaine mais d'une acceptation tacite de la mort de son prochain. Marie-Angèle Hermitte explore les modalités multiples, toutes sous le signe de l'irréparable, selon lesquelles le droit appréhende cette tragédie-miroir qui donne la mesure du crime d'indifférence
545 _fJean-Michel Belorgey
_hp.226-235
_iDans la cité : gouvernants, gouvernés. La démocratie est une organisation fragile qui repose sur un certain "dessaisissement" des citoyens, nécessaire mais tout à fait susceptible de favoriser les perversions du pouvoir. Comme l'a soulignés Hannah Arendt, la pérennité de la cité dépend de nous, de notre vigilance et de la conviction de chacun sur les choix fondamentaux masqués derrière les luttes des politiques et/ou des experts : la démocratie ne peut exister sans citoyens responsables
545 _fPatrick Viveret
_hp.236-248
_iLe pouvoir, l'expertise, la responsabilité. La crise de confiance qui s'est instaurée entre les citoyens et le politique n'a pas pour seule origine le clivage accru entre responsables politiques et gouvernés, ce qu'on appelle la crise de la représentation. C'est aussi une crise de la responsabilité qui nécessite un profond renouvellement de l'outillage démocratique. Car "on ne peut construire la responsabilité des élus sur l'irresponsabilité globale des citoyens
545 _fAntoine Danchin
_hp.249-266
_iDoute et création. Pour Antoine Danchin, généticien, il n'y a pas de position d'expertise scientifique de la responsabilité, pas plus que, de toute autre question morale, pas de position de surplomb des savants envers les autres citoyens. En revanche , ceux-ci ont à assumer une responsabilité accrue liée à l'extension du savoir comme des conséquences de ce dernier et dont la toute première obligation est le partage : du savoir lui-même, mais aussi des interrogations intimes qu'il suscite
545 _fJacques Testart
_hp.267-279
_iScience et conscience. Prendre ses responsabilités, pour Jacques Testart, ce fut - en 1986 -arrêter ses recherches là où il pressentait un péril pour l'humanité, là où les progrès de la génétique associés à ceux de la fécondation in vitro conduiraient au choix des caractère de notre descendance. Il analyse ici ce qui, dans le fonctionnement des institutions de recherche, tend à dispenser le chercheur du sens social de son activité. Et montre comment des structures peuvent honorer la loi mais négliger la morale
608 _aETHIQUE
610 _aLIBERTE / RESPONSABILITE
610 _aPHILOSOPHIE MORALE
700 _4651
_aVacquin
_bMonette
_95497
801 _aTN
_bBIB.CEC
_c20151118
_gUNIMARC